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Malbouffe-Influenceurs-Réseaux sociaux-Santé-Jeunes
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Reporterre (FR)
Les recommandations que font les influenceurs pour des mets et des boissons trop sucrés, trop salés et trop gras atterrissent directement sur l’écran des téléphones portables des jeunes dans leur fil d’actualité; un type de publicité dont l’effet est immanquable. Les entreprises profitent du rayonnement et de la grande crédibilité dont jouissent les influenceurs chez leurs abonnés. Les études montrent que leurs recommandations de produits sont comparables aux recommandations d’achat que peuvent faire les amis ou  l’entourage proche des enfants et des adolescents. L’intimité et l’amitié supposées avec les stars en ligne suggèrent la proximité et la familiarité, le message publicitaire est peu remis en question de manière critique, soulignent les experts. Une étude récente de docteures de l’Université de Vienne montre que les trois quarts des aliments et boissons mis en avant par des influenceurs ont une « teneur élevée en sel, en matières grasses ou en sucre » et ne seraient pas « autorisés à être commercialisés auprès des enfants ».

Selon le nouveau rapport régional européen de l’OMS sur l’obésité 2022, près de deux tiers des adultes et 1 enfant sur 3 de la Région européenne de l’OMS souffrent de surpoids ou d’obésité, et ces taux continuent d’augmenter.

OMS (FR)

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