Selon l’analyse, à 1,5 °C de réchauffement, soit l’augmentation minimale prévue aujourd’hui, quatre des cinq points de bascule passent du statut de possible à celui de probable. Toujours à 1,5 °C, cinq autres points de bascule deviennent possibles, notamment la modification des vastes forêts nordiques et la disparition de la quasi-totalité des glaciers de montagne.
Au total, les chercheurs ont trouvé des preuves de l’existence de 16 points de bascule les six derniers nécessitant un réchauffement global d’au moins 2°C pour être déclenchés, selon les estimations des scientifiques. Les points de bascule prendraient effet sur des échelles de temps variant de quelques années à plusieurs siècles.