Parmi les objectifs visés pour cette COP figurent la protection de 30 % des terres et des mers de la planète contre une exploitation non durable, ainsi que la lutte contre les pesticides, les déchets plastiques et les espèces envahissantes. Il pourrait être demandé aux entreprises de produire des évaluations de l’impact sur la biodiversité et des plans d’atténuation. Les pays riches seront poussés à financer la conservation de la biodiversité dans les pays du Sud.
Une avancée significative est vraiment primordiale, à l’image des accords de Paris en 2015 pour lutter contre la crise climatique. Mais une feuille de route ne vaudra pas grand-chose si les gouvernements ne réalisent pas que l’investissmeent pour protéger la biodiversité mondiale est crucial et obligatoire. Le fait qu’aucun chef d’État n’est attendu au sommet de cette semaine ne donne pas un signal très encourageant et met en lumière le décalage de prise de conscience et de considération par rapport à la COP27. Le sort de l’humanité est en fin de compte lié à celui de la nature et des innombrables espèces en voie d’extinction.