Reporterre s’est rendu sur le plateau du Larzac et nous livre un récit qui décrit un système de gestion des terres agricoles inédit et réussi. Quarante ans après la lutte qui a marqué le plateau aveyronnais, de jeunes paysans continuent de s’installer sur ces 1000 km2 de terres où l’on élève désormais alpagas et lamas, et où des brasseries artisanales ont vu le jour. Les «enfants du Larzac» exceptés, la plupart sont des urbains d’une trentaine d’années.
Ce modèle d’autogestion et de propriété collective est un succès, en termes de satisfaction des paysans et de rajeunissement de la population notamment, et pourtant il semble faire très peu d’émules. La raison dit-on résiderait dans le fait que l’Etat français ne veut « surtout pas un second Larzac ».
L’esprit de la lutte iconique sur le plateau du Larzac dans le sud de la France reste toujours vivant.