En mars, le Natioanl avait rejeté de justesse l’initiative au profit du contre-projet direct du Conseil fédéral, offrant ainsi suffisamment de temps à sa commission compétente pour élaborer son propre contre-projet. Indirect, il a l’avantage de fixer des objectifs concrets directement dans la loi et ainsi d’accélérer le processus législatif.
D’ici 2050, les secteurs du bâtiment et des transports ne devront plus émettre de CO2, et celui de l’industrie devra réduire ses émissions de 90%, selon le texte. Les émissions restantes devront être compensées. Un objectif intermédiaire est aussi fixé: la Suisse devra réduire ses émissions de 75% par rapport à 1990 d’ici 2040. Plusieurs instruments d’encouragement sont envisagés. C’est sur ce contre-projet que les députés ont planché dès mardi.