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Industrie-Fleurs-Agriculture-Impact-Ecologique

« Le développement excessif, la déforestation, le changement climatique et l’industrie floricole commerciale sont autant d’obstacles à ce qui croit de manière naturelle et native. »

Liana Demasi

Le coût pour le climat est énorme. Prenons l’exemple des roses. La plupart des magasins américains achètent leurs roses dans les climats plus chauds d’Amérique du Sud, tandis que les Européens achètent les leurs en Afrique. Après avoir été élevées à l’étranger, elles sont coupées et placées dans des boîtes et des véhicules à température contrôlée avant de se retrouver sur les étagères pour être achetées par les consommateurs. Rien que pour la Saint-Valentin, ce processus produit environ 9 000 tonnes métriques d’émissions de dioxyde de carbone.

Il n’y a peut-être pas de chemin facile qui mène à une industrie des fleurs sauvages remplaçant notre industrie commerciale actuelle, principalement parce que l’industrialisation de toute chose a pour effet d’en éroder le sens. En d’autres termes, le capitalisme inhérent à l’industrie florale transforme ce qui est vivant en une marchandise, le feuillage en un objet à posséder. Peut-être que le premier pas vers le progrès consiste à changer l’état d’esprit de l’industrie florale mondiale afin de voir les plantes non pas comme des produits, mais comme elles sont réellement : des membres de notre communauté.

Atmos (EN)

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