Aussi glaçante que la vision de cette banquise est la lecture du dernier rapport du GIEC publié le 9 août dernier. Il confirme ce que nous craignons depuis plusieurs décennies : le réchauffement climatique s’aggrave, et il est incontestablement lié aux activités humaines. Les conclusions du rapport sont très anxiogènes mais la gravité de la situation doit au contraire nous empêcher de rester tétanisés face aux menaces et provoquer un vrai réveil des Etats qui doivent traiter l’urgence climatique en tant que crise, comme ils l’ont fait face à la pandémie de covid-19.
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