Frédéric Choffat-Film-Climat-Activisme
L’engagement est au coeur de leur activité. Ces femmes et ces hommes s’inspirent du monde pour agir autrement et durablement, et faire de leur environnement une voie d’expression, de créativité, d’innovation ou encore de solidarité. Finance, culture, artisanat, industrie ou médias sont autant de domaines incarnés par ces personnalités, qui ont accepté d’être de mèche avec nous le temps d’une rencontre pour partager leur univers.

Frédéric Choffat-Film-Climat-Activisme

Frédéric Choffat aborde les problématiques de son temps au fil de ses œuvres, tant photographiques, dans les camps de réfugiés bosniaques en Croatie en 1993, qu’en court-métrage A Nedjad (Pardino de oro, Locarno 1998) ou long-métrages, La Vraie Vie est Ailleurs (2006), Mangrove (2012), tous deux plusieurs fois primés, ou encore sur scène avec Julie Gilbert, Outrages Ordinaires (2011 – 2012), qui mêle théâtre et cinéma, relatant crûment le destin tragique des migrants jetés sur toutes les routes de l’exil.

Il réalise en 2015 un documentaire pour la télévision, Terminus Brigue qui reçoit en février 2016 au Ministère des affaires étrangères à Paris le Prix Louise Weiss de l’Association des Journalistes Européens. En mars 2016 il réalise Non-Assistance, prix (In)Iustice for All – New-York 2017. En 2017 également, il couvre les élections présidentielles américaines depuis Los Angeles dans la mini- série doc It’s So LA, diffusée en ligne par le quotidien Le Temps, Genève, totalisant plus d’un demi-million de vues. 

Son dernier film long métrage de fiction, My Little One est sorti en 2019 en Suisse, puis vendu en Europe de l’Est, en Corée du Sud ainsi qu’aux États-Unis. En 2020, il réalise le court-métrage Confiné dehors dans le cadre de la Collection « Lockdown », by Swiss filmmakers.

Après trois ans de tournage il sort un nouveau long-métrage documentaire, Tout Commence, qui suit de manière intime ces activistes aussi bien dans l’euphorie des premières manifestations que dans le spleen de la crise sanitaire. Il nous interroge, jeunes et moins jeunes, sur notre rapport à ce monde qui s’effondre et comment envisager un futur ensemble, toutes générations confondues. A découvrir dans les salles romandes.


On sent à travers ton oeuvre et tous les documentaires et les films que tu as réalisés que tu es totalement ancré dans ton époque et dans l’observation que tu fais de la société et de ses déficiences. Est-ce que c’est dans cette optique que tu as décidé de traiter du sujet du changement climatique et sous un certain angle en particulier qui est celui de la lutte climatique de la jeune génération?

Oui, je ne suis pas un théoricien du cinéma, je ne vais pas faire un film en référence à tel autre réalisateur, je ne suis pas cinéphile et j’ai même une culture cinématographique assez maigre mais par contre très large, sur plein de domaines. Je vais m’intéresser autant au théâtre qu’aux mouvements politiques, aux discussions littéraires et donc ce sont plus des sujets qui m’attrapent que moi qui attrape des sujets. Je ne me pose pas la question de savoir quel sujet je vais traiter, c’est plutôt bon là je suis obligé de filmer et puis on verra ensuite comment je vais faire quelque chose avec ça.

C’est vraiment la réalité qui m’ordonne ce que je dois faire.

Et comment t’es venue l’idée d’impliquer tes enfants dans ton projet de film?

Le projet a commencé sans eux mais après c’est un peu une synergie parce que j’avais fait une petite série sur les présidentielles américaines, It’s so LA. Et là typiquement c’est mon fils qui voulait absolument aller voir le débat de Bernie Sanders alors je me suis dit bon je prends la caméra et puis pendant le trajet j’ai demandé à mes deux enfants quelles questions ils allaient poser si on le voyait. Ma fille a pris son calepin, mon fils a fait quelques propositions, ils ont rebondi sur quelques questions. Et puis finalement arrivés sur place il y avait trop de monde, ma fille était trop petite donc j’ai continué avec mon fiston et puis c’est comme ça qu’on a fait un premier épisode en filmant ce qu’il se passait. C’était vraiment une collaboration et c’est comme ça que ça a démarré.

Pour « Tout Commence  » c’est un terrain qui est nourri depuis très longtemps, depuis toujours, la question de l’écologie, du respect de l’écosystème, des autres espèces vivantes. Mais fin 2018 j’ai découvert la collapsologie, les livres de Pablo Servigne, Jared Diamond sur ce possible effondrement pas unique mais pluriel des systèmes, autant internétique, que économique ou écosystémique avec cette impression que chaque domaine pouvait s’effondrer du jour au lendemain. L’impression aussi que dans chaque domaine il y a autant des geeks de la Silicon Valley que d’écologistes d’Ardèche qui disent si on continue comme ça dans un mois, une année, six ans ça peut péter. La collapsologie c’est vraiment ce mouvement de réunir tous ces domaines et de dire mais si on n’a plus d’essence on n’a plus de livraison donc on n’a plus de refroidissement et d’alimentation des centrales nucléaires et que tout est totalement lié.

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Lucia et Solal Choffat

C’est intéressant parce que même si l’écologie ce n’est pas du tout un domaine récent et que l’on sait depuis plus de 60 ans que ça ne prend pas la bonne direction, cette prise de conscience de l’interconnexion de toutes les problématiques est assez récente.

Oui et je pense qu’on l’a découvert avec le confinement mais nous sommes dans un monde tellement complexe, mondialisé et interconnecté: je ne sais plus précisément mais pour faire un airbus je crois qu’il y a 5000 entreprises différentes qui interviennent donc s’il y en a une qui ne peut plus faire le revêtement des sièges par exemple, l’avion est bloqué donc on ne peut plus produire. Alors ce n’est peut-être pas très grave dans ce cas là mais tous nos systèmes sont complètement pris par une multitude d’interconnexions qui font qu’on ne peut plus juste se lever et aller manger un bout de pain et ensuite faire notre job si on n’a pas le réseau internet, si on n’a pas ceci ou cela. Donc le constat pour moi était vraiment d’avoir envie d’en faire un film, de raconter. Ensuite je me suis demandé si ça devait être un film à charge, un reportage, une interview de penseurs blancs quadragénaires ou quinquagénaires qui ont pensé et théorisé ça?

Et puis tout à coup c’était mes enfants qui étaient dans la rue, c’était la grande manifestation, la première grève du climat en janvier 2019. J’arrive sur la Place des Nations et c’est mon fils qui faisait le discours alors que je n’étais même pas au courant et là je l’ai filmé. On le voit d’ailleurs tout au début du film et aussi dans la bande annonce. Je me dis que ce n’est pas à moi de leur expliquer le monde c’est plutôt à notre génération qui n’a rien fait, celle de mes parents, et je parle globalement parce qu’on a tous fait des petites choses, qui devons les écouter. Ce n’est plus à nous de leur faire la morale sur le fait d’éteindre leur télévision, leur smartphone ou la douche mais à nous de les écouter sur leur urgence, sur leurs besoins et de quoi sera fait le monde de demain.  

Et dès le début tu as voulu te concentrer sur cette génération de l’espoir?…

De l’espoir ou du désespoir! Ce n’était pas un choix, je me suis dit soit on retombe dans ces travers de vieux philosophes et penseurs de mon âge ou plus, bourrés de privilèges et qui se permettent de regarder le monde d’en haut, soit on parle de cette génération qui crie, qui pour la première fois prend autant de place dans les rues, se politise alors que beaucoup d’entre eux n’étaient jamais allés à aucune manifestation. Pour moi c’était logique que c’était ça qui devait être raconté. Ensuite je me suis demandé si je faisais quand même un film sur l’effondrement mais il y a eu plein de reportages, de podcasts et puis je me suis dit il faut aller plus loin, il faut aller dans l’évolution de ce mouvement. Et puis est-ce que je parle de tous les enfants du monde ou est-ce que je parle de mes enfants? Donc j’ai décidé de raconter ça plutôt à travers le regard de mes enfants et de trois autres activistes.

Il y a cinq personnes que je suis sur trois ans et puis au milieu arrive le Covid, je vois l’interruption je vois que tout s’arrête, je me retrouve en famille et donc je commence à filmer mes parents en me disant que ce sont des activistes antinuclaires de la première heure et je leur demande comment ils voient le monde aujourd’hui. C’est ma mère qu’on voit dans le trailer aussi. Je me demande ensuite ce que cela raconte et forcément ça devient un film de plus en plus intime au fil du temps et je me dis que peut-être plus il sera intime plus il sera universel parce que je ne peux parler que de ce que je connais et eux vont parler de ce qu’ils vivent au jour le jour et je m’évite ainsi toute généralité en disant « la jeunesse aujourd’hui veut ceci ».

Je peux juste dire que j’ai des enfants et que leurs copines et copains ne veulent peut-être pas d’enfants dans ce monde là. 

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Comment est-ce qu’on peut expliquer selon toi, face à la rationalité de ce que l’on sait du changement climatique, cette inaction et ce déni de la gravité des problématiques qui finalement surpassent toutes les autres problématiques puisqu’il s’agit de la survie de nos enfants, d’une espèce.   

Et de plein d’autres centaines d’espèces autour… Je n’ai pas d’explication dont je suis l’auteur ou propre à moi, ce que je vois c’est qu’on n’est pas impacté par tout ça. Beaucoup de gens continuent à penser qu’un degré ou deux de plus ce sera agréable parce qu’on se caille un peu en hiver et que s’il fait -1° plutôt que -3° ce sera bien. Les alertes scientifiques, les rapports du GIEC sont rationnels dans ce qu’ils disent mais n’ont aucune rationalité par rapport à notre manière de les interpréter et on a beau voir des cataclysmes, je lisais d’ailleurs ce matin dans le journal qu’un enfant né en 2020 et qui va vivre jusqu’à 2100 environ aura trois fois plus de conséquences climatiques en nombre de tornades etc et ce chiffre peut même décupler suivant l’évolution de ces courbes. Donc pour répondre à ta question je pense que c’est le fait qu’on n’est pas impactés, c’est le fait que les dirigeants sont aujourd’hui totalement à la botte des lobbies et des entreprises et ce n’est par un discours de gauche de dire ça, c’est juste que s’il y avait un lobby des jardiniers en permaculture ou un lobby des vendeurs de graines bio la politique changerait. Mais ce n’est pas le cas parce que ce n’est pas un pouvoir économique donc les personnes en place, les gens qui accumulent des milliards, et cela s’est décuplé pendant la crise du Covid, ils n’ont pas intérêt à ce que ça change.

Donc c’est une problématique systémique?

Oui c’est un problème de système, nous sommes dans un système basé sur une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies. Si on remet en question ça c’est remettre en question quelque chose qui fait bien plus peur et qui est bien plus global: comment on va continuer à rêver à engranger plus d’argent, à rêver à grandir, croître, être plus important si tout d’un coup on te dit qu’il faudrait peut-être faire le contraire? C’est la question du patriarcat, c’est la question du capitalisme, on pense que plus on est fort, plus on est viril, plus on est beau, plus on va gagner. Comment peut-on laisser des personnes différentes qui ne sont pas dans la domination gagner? On ne peut pas gagner si on n’est pas dans la domination donc il faut peut-être changer et se dire que le but ce n’est peut-être pas de gagner mais c’est de vivre, de partager, d’avancer. 

On devrait changer de logiciel en quelque sorte? 

Oui! Il y a un garçon de 23 ans dans le film qui s’appelle Robin qui dit qu’on essaie de nous faire croire qu’on a dans notre système les éléments pour changer le système or on ne peut pas prendre des outils à l’intérieur même du système que l’on doit changer.

De la même façon qu’on ne peut pas ralentir une voiture alors qu’on est en train de la conduire ou enlever les roues alors qu’on est sur une autoroute à 130km heure. Donc c’est vraiment l’obligation de changer complètement de paradigme et ça fait peur et c’est très difficile à réaliser parce qu’on roule dans une voiture à 150 kilomètres heure qui est scotchée de partout qui pisse l’eau, l’air, le gaz, qui pollue mais on ne peut pas ralentir puis juste se mettre sur le côté et se demander ce qu’on devrait faire: est-ce qu’on continue à pied, est-ce que c’est la bonne direction, est-ce qu’on part à travers champ, on continue vers la droite. Il y a tellement de voitures autour qu’on serre les fesses. 
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Alexandra Slotte

En étant optimiste on pourrait se dire que d’ici une quinzaine d’années la nouvelle génération va occuper des positions de décideurs et qu’il y a de fortes chances au regard de son engagement aujourd’hui que cette cette relève puisse être plus audacieuse et plus courageuse dans ses prises de décision, même si ce sera trop tard. 

Ce sera trop tard en effet et je ne suis même pas sûr que cela arrive. Notre génération était au courant depuis longtemps par rapport à d’autres choses, que ce soit l’immigration, le racisme. On n’a pas eu pour autant une sorte d’ouverture ou de tolérance plus grande sous prétexte qu’on a lutté contre l’apartheid en Afrique du Sud quand on avait 15 ans.

Il y a un système qui fait qu’à un moment donné on a des privilèges et puis on oublie que ce sont des privilèges et puis on s’assied dessus et on en profite et on ne voit pas ceux qui ne les ont pas.

Il y avait peut-être 10’000 personnes dans les rues de Genève début 2019, dont peut-être 10% qui étaient vraiment motivées, les autres étaient peut-être très contents de suivre parce qu’il y avait un côté très festif et très chouette. Sur ces 10 % il n’y a peut-être plus que 1% qui sont réellement actifs et qui mènent le bateau. Alors ce sont des chiffres purement inventés mais est-ce que sur ce 1% ils seront conseillers fédéraux écologistes dans 20 ans? Et seront-ils seulement au pouvoir dans vingt ans s’ils ont 20 ans aujourd’hui? Aujourd’hui les gens qui arrivent en tant que décideurs ont plutôt 60 ans, à quelques exceptions près, et puis ce sont des personnes avec les dents suffisamment longues pour écarter tout le monde et y être. Si on a une génération d’humanistes, à l’écoute, polis, pan-culturels, pan-sexuels etc. ce n’est peut-être pas une génération qui aura les dents longues pour dire à tout le monde je passe et je veux le pouvoir, si le but c’est justement de changer cette fois. 

Donc si ce n’est pas une solution est-ce que la désobéissance civile en est une? Si on observe les grands mouvements de libération, les grands mouvements de société ils sont tous plus ou moins passés par la désobéissance civile et une certaine violence. Est-ce un passage obligé selon vous? 

Je pense que c’est obligatoire oui mais la question est complexe. Si on prend par exemple le milieu queer aujourd’hui, qui me passionne, il reproche aux gays blancs des années 1990-2000 d’être maintenant au pouvoir et de tout verrouiller dans une sorte de clique, encore une fois patriarcale finalement, sans avoir du tout intégré les questions de colonisation, de racisme, de pluralité, et même de pouvoir d’achat des lesbiennes. Donc on est de nouveau dans une reproduction d’un pouvoir qui s’est mis en place.

Etre gay aujourd’hui est beaucoup plus accepté qu’il y a vingt ans mais être transexuel d’origine étrangère est tout aussi terrible à vivre que ce que les gays ont eux-mêmes vécus mais ne leur donnent pas pour autant leur soutien.

C’est merveilleux qu’il y ait eu cette évolution pour la communauté gay mais elle s’est arrêtée là. J’en fais une analyse rapide alors que c’est peut-être beaucoup plus complexe mais ils ont réussi à faire changer les choses et ne se sont pas demandés ce qu’ils pouvaient changer pour les autres et comment ils pouvaient mettre en place un mouvement de changement des mentalités permanent et pas juste se dire « on va sauver notre peau ».

Je m’étais dit par exemple que j’allais parler dans mon film de la pollution du lac et j’ai rencontré des écotoxicologues qui m’ont dit que le lac était 10 fois moins pollué qu’il y a 20 ans et que les pêcheurs disaient même qu’il était trop propre parce qu’il n’y a plus de poissons ni d’algues. C’est parce que c’est un territoire fermé avec Evian, son casino, la Suisse qui vont mettre tous les moyens qu’ils peuvent pour sauver un lac mais on ne le fera pas pour l’océan, ni pour le Nil ou le Gange parce que ça ne nous concerne pas.   

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Si tu pouvais imaginer la communauté de demain, la communauté du nouveau monde?

Je pense à internet. Avec internet on a réussi à sortir d’un fonctionnement linéaire, avec cette idée de toile, cette idée que quand une information n’est pas là elle arrive d’ailleurs. Et c’est un très bel exemple d’une horizontalité qui tout d’un coup devient un piège et la toile de pensée devient une sorte de filet qui va t’emballer parce que les algorithmes ne vont te mener plus que dans une pensée. Par exemple, et c’est encore un autre débat, on coupe le robinet à des médias, mais faut-il couper les médias russes pour l’Europe? Est-ce que c’est ça qui va nous faire mieux comprendre le conflit ou est-ce que c’est de la censure dans l’autre sens où on n’a même plus le droit d’avoir accès à ce que pensent les Russes ou ce qu’on leur transmet pour pouvoir faire notre analyse. 

Donc moi je rêverais que cette hyper dépendance que l’on a aujourd’hui par la technologie et par la mondialisation devienne une synergie c’est à dire que chacun puisse partager ce qu’il sait, qu’on arrive à un rapport beaucoup plus horizontale de partage de compétences, de partage des ressources et des savoirs, de mutualisation des acquis.

Avec le piège comme internet que cela tourne encore en autre chose. C’est aussi la remise en question de la propriété privée, de l’héritage, du système encore une fois: tant que les grandes familles de Florence sont les mêmes depuis la Renaissance, les dynasties sont les mêmes depuis 500 ans et personne n’a réussi à rentrer. Alors il y a les nouveaux riches mais ils ont rejoint par mariage cette monarchie. Des jeunes qui commencent aujourd’hui, s’ils sont comme mes enfants blancs et de bonne éducation ils auront des chances alors qu’un enfant de première génération syrien et traumatisé aura aussi des chances mais de là à ce qu’il devienne avocat, banquier ou médecin… Même si on a un pouvoir d’intégration en Suisse qui est assez hallucinant on reste dans ce système.

Ce que je souhaite c’est qu’on quitte ce fonctionnement des acquis pour mutualiser les acquis mais quelle forme cela prendra je ne sais pas je suis ouvert. Je suis excité d’imaginer que tout est possible et je ne suis pas hyper optimiste en disant que tout va être possible mais il faut le faire on n’a pas le choix. Donc tout commence!
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