L’écoanxiété est un mal qui touche de plus en plus de monde face à la crise climatique, en particulier chez les nouvelles générations dont les vies seront affectées par ses conséquences. Une enquête en trois parties qui examine de quelle façon les jeunes vivent en s’attendant au pire, pourquoi l’écoanxiété est devenue un outil au service du pouvoir et comment les émotions peuvent devenir une arme politique.

« The Power of Big Oil » traite de la longue campagne menée par l’industrie pétrolière pour bloquer toute action contre la crise climatique. Elle décrit en trois épisodes la manipulation de la science, de l’opinion publique et des politiciens par les entreprises, qui reflète le comportement d’autres entreprises dans l’industrie pharmaceutique ou encore dans l’industrie du tabac.

Au début de l’année nous avons franchi une 5ème limite planétaire, la pollution chimique. L’Union Européenne a publié un plan sur les restrictions de milliers de produits chimiques potentiellement dangereux. Ce fléau synthétique pousserait des espèces de baleines au bord de l’extinction et serait responsable de la baisse de la fécondité humaine et de deux millions de décès par an.

Il s’agit de la seconde limite planétaire franchie en 2022. Une nouvelle étude suédoise publiée dans la revue Nature le 28 avril révèle que nous avons franchi cette fois la limite planétaire du cycle de l’eau douce, après le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, les perturbations globales du cycle de l’azote et du phosphore ou encore l’utilisation des sols et la pollution chimique.

Cette stratégie adoptée par la Suisse en 2012 a été passée au crible par l’association BirdLife, qui a déclaré dans un communiqué que la décennie écoulée était « perdue pour la biodiversité ». En effet sur les 18 objectifs il n’y en a qu’un seul qui sera potentiellement atteint à court terme, celui de la conservation de la diversité biologique en forêt. Selon l’ONG aucun progrès n’a pu être constaté sur les deux tiers des objectifs.

L’indice du bonheur de l’ONU mesure le bonheur à partir de six variables: revenu, liberté, confiance dans le gouvernement, espérance de vie en bonne santé, soutien social et générosité. Il vient combler un vide qui n’est pas mesuré par le PIB. La Finlande est en tête du classement pour la sixième année avec une note 7,82 sur 10. Elle est suivie par le Danemark, l’Islande, la Suisse et les Pays-Bas.

Les nouvelles technologies, les énergies renouvelables et l’innovation vont sans doute contribuer à la transition écologique mais cela ne suffira pas si nous n’opérons pas un changement systémique dans notre façon de produire et consommer. Le débat faire rage entre les tenants du tout technologique et ceux qu’ils accusent de défendre une écologie punitive. La solution est peut-être entre les deux.

Selon un sondage de 2019 internet et les réseaux sociaux seraient le second moyen privilégié des Français pour s’informer pour tout âge et le premier pour les 18-34 ans. Le Guardian a révélé qu’un quart des « tweets » sur le climat étaient écrits par des robots propageant des messages climatosceptiques. Le Giec quant à lui a déclaré que cela a « limité » et « retardé » l’action climatique internationale.

Les impacts environnementaux et humains des appareils électroniques ne s’arrêtent pas au moment où ils atteignent les consommateurs. La plupart d’entre nous échangent nos smartphones et nos ordinateurs portables contre de nouveaux appareils tous les deux ans. L’élimination de ces appareils et d’autres appareils électroniques génère une quantité alarmante de déchets, aussi appelés e-déchets.

La plupart des plus grandes compagnies maritimes du monde – Maersk, MSC et Hapag-Lloyd – ont cessé de prendre des cargaisons de plastique à destination de la Chine en 2020. CMA CGM, la troisième compagnie maritime mondiale, va encore plus loin en refusant les envois de plastique partout dans le monde. C’est une étape importante dans la réaction mondiale contre les pays riches qui déversent des déchets plastiques en Chine et en Asie du Sud-Est.