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Plus tôt en janvier un passager anglais originaire du Derbyshire postait une vidéo  de son aventure sur TikTok: il était le seul passager d’un vol reliant Londres à Orlando. Depuis le début de la crise du Covid le flux de passagers sur les avions de lignes a été largement perturbé et pourtant, ils volent toujours. Pourquoi?
Les compagnies aériennes négocient régulièrement avec les aéroports pour obtenir des créneaux de décollage et d’atterrissage. Et pour maximiser le nombre d’avions qui décollent en temps normal, la Commission Européenne a défini des règles qui stipulent que les compagnies aériennes sont tenues d’utiliser au minimum 80% de leurs créneaux. Si elles ne le font pas elles risquent de les perdre lors des négociations suivantes. Mais avec la crise du Covid et le risque qu’il y ait pleins d’avions vides, les règles ont été assouplies : le seuil n’était plus que de 50%, ce qui demeure insuffisant… 
L’annonce de Lufthansa a mis en lumière cette problématique et cette aberration écologique. Pourtant la Commission européenne dément les informations selon lesquelles les avions voleraient à vide, et affirme que les règles mises en place avec la crise du Covid protègent les créneaux actuels des compagnies aériennes.
Qui dit vrai, qui manipule? La réalité est que ces vols à vide ont visiblement bien lieu et c’est une hérésie totale au regard de l’empreinte écologique du secteur de l’aviation et du degré d’urgence de la réduire.
The Conversation (FR)
The Guardian (EN)

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