Prix du carbone, marchés du carbone, marchés de la compensation, éco-taxes, subventions, ces leviers d’action mis en oeuvre par les différentes COP sont basées sur une logique d’économie de marché et comportent de nombreuses limites: difficultés méthodologiques, dérives, abus et bien sûr le fait que l’on considère la nature comme une marchandise. « Alors que les scientifiques appellent de plus en plus clairement à sanctuariser le vivant, nos politiques écologiques font précisément l’inverse, elles mettent la nature aux enchères. »
Nous sommes dans l’obligation de trouver les moyens de sauver la biodiversité. Certains pays ont attribué à la nature la personnalité, sans pour autant générer des progrès significatifs en termes de protection de l’environnement, voire même parfois aggraver la situation. Et si on inventait une voie sur mesure pour la nature en fonction des enjeux de conservation et de responsabilisation des acteurs humains?
