Les données communiquées à Reuters par la plateforme de divulgation environnementale à but non lucratif CDP révèlent que seulement 1% des entreprises qui soumettent des données concernant le changement climatique permettent aux investisseurs d’évaluer si elles disposent d’un plan crédible pour la transition vers une économie décarbonée, soulignant l’écart important entre les plans ambitieux et le peu de suivi assuré par ces entreprises.

Le mobilier aussi se décline à l’aune de l’économie circulaire: recyclage, seconde main, réemploi… Les entreprises sont toujours plus nombreuses à décider d’équiper leurs bureaux avec du mobilier éco-responsable et les créateurs de mobilier redonnent ses lettres de noblesse au plastique, recyclé bien sûr, et s’engagent à proposer des produits recyclés qui s’adressent à un public plus large qu’une poignée de consommateurs avertis.

La dépose en hélicoptère génère du bruit, de la pollution et dérange la faune. Cette pratique est désormais interdite par une loi adoptée le 21 février, après une parenthèse durant laquelle les amateurs ont bénéficié d’une modification législative de la loi Montagne de 1985. La loi est non seulement rétablie mais elle est même renforcée puisque l’interdiction s’applique autant au débarquement qu’à l’embarquement de passagers.

Le nouveau rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat conclut que les pays ne font pas assez pour se protéger contre les catastrophes qui seront générées par le réchauffement climatique. Rédigé par 270 chercheurs de 67 pays, le rapport est « un atlas de la souffrance humaine et une accusation accablante de l’échec du leadership climatique », a déclaré António Guterres, le secrétaire général des Nations unies.

Une quinzaine de pays, dont la Suisse, ont proposé la création d’un « groupe scientifique et politique » pour faire face à la menace des déchets chimiques et de la pollution plastique. Cette proposition est intervenue en amont des discussions qui ont lieu en ce moment même à l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement à Nairobi dans le but d’aboutir à un traité mondial pour réduire la pollution plastique, qui selon un rapport récent est plus dangereuse que le Covid.

Grâce notamment à sa capacité à être agile en renouant avec les consommateurs locaux et en créant des relations étroites avec les détaillants, l’industrie du luxe a su relever le défi de la pandémie et a connu une croissance en 2021. Mais ce secteur ne peut cependant pas ignorer la nécessité de se transformer afin d’avoir un impact social et environnemental positif. Le greenwashing n’est plus une option et le sera de moins en moins.

Les révélations fracassantes publiées le 20 février dans une enquête baptisée « Swiss Secrets » et menée par un consortium de 48 médias, dont le Guardian, s’inscrivent dans le prolongement des travaux des Panama Papers et des Paradise Papers. Le Credit Suisse aurait hébergé pendant des décennies des milliards de francs pour le compte de dictateurs, de réseaux criminels et espions. Le numéro deux bancaire helvétique conteste les faits.

A l’occasion de la cérémonie des César 2022 qui a eu lieu le 25 février dernier, Reporterre revient sur la pratique plus que centenaire qui consiste à introduire des produits dans les décors et les scénarios des films. Vêtements, voitures, accessoires, une sollicitation indispensable selon les professionnels du secteur, une incitation à la consommation et une banalisation des comportements polluants pour ses détracteurs.

Cosmétiques au marc de café, vêtements en résidus de bouteilles plastiques ou meubles design en fibre d’agave. Face à l’épuisement des ressources de la planète, entrepreneurs et créateurs dans le monde imaginent de nouvelles manières de créer de la valeur avec toutes sortes de déchets. D’ailleurs face à cette surproduction de plastique, l’ONU tient cette semaine une réunion à Nairobi en vue d’un futur traité ou un accord sur le plastique.

Une étude publiée dans Nature Sustainability révèle que le fait de sortir des centaines de millions de personnes de l’extrême pauvreté, c’est à dire les personnes qui vivent avec moins de 1.9 dollar par jour, engendrerait une augmentation des émissions de moins de 1%. A titre comparatif, une personne qui vit en Afrique subsaharienne génère une empreinte carbone de 0.6 tonne de CO2 alors que celle d’un citoyen américain est de 14.5 tonnes en moyenne par an.