Depuis plus de dix ans, des scientifiques issus de disciplines et d’institutions différentes travaillent ensemble à définir à l’échelle planétaire le cadre d’un « espace de fonctionnement sûr » (Safe Operating Space en anglais), caractérisé par des limites physiques que l’humanité devrait respecter sous peine de voir les conditions de vie sur Terre devenir bien moins accueillantes pour la vie humaine. Ce cadre a depuis été complété et actualisé à l’occasion de plusieurs publications.

L’année dernière l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a averti que toute nouvelle expansion des combustibles fossiles devait être arrêtée. Depuis ce sont 33 milliards de dollars de nouveaux financements qui ont été fournis par 24 des plus grandes banques européennes aux entreprises qui prévoient d’augmenter leur production de pétrole et de gaz. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport publié le 14 février par ShareAction.

Par un accident de la géographie et de l’histoire, la Roumanie abrite l’une des plus grandes forêts anciennes du monde. On l’a surnommée l’Amazone de l’Europe, une comparaison à la fois pertinente et inquiétante en raison de la vitesse à laquelle elle disparaît comme l’Amazone. Une partie du bois coupé chaque saison l’est légalement mais la plupart ne l’est pas, et la violence entre l’industrie forestière et ses opposants éclate souvent.

Les risques d’une approche top axée sur les solutions high-tech pour stopper le changement climatique sont de plus en plus évidents. L’approvisionnement de matériaux rares, la grande quantité d’énergie utilisée pour leur extraction et leur traitement produisent d’importantes émissions. Les solutions dites de « low-tech » ne signifient pas un retour aux modes de vie médiévaux mais exigent plus de discernement dans le choix des technologies – et la prise en compte de leurs inconvénients.

Pourquoi ne faisons-nous pas plus pour arrêter le changement climatique alors que la perspective de ses conséquences est plus qu’inquiétante? Nous avons tous entendu ou même prononcé les raisons de cette apathie, telles que «c’est tellement loin dans le futur» ou «je ne vais pas faire une différence» ou encore «c’est trop cher». Ces raisons nous excusent-elles vraiment? Zoom sur quelques uns des arguments les plus fréquemment utilisés pour justifier l’inaction.

L’océan supporte une grande partie du fardeau lié à la crise climatique, la perte de biodiversité et la pollution. Ce sont les mots prononcés par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors du «One Ocean Summit» qui s’est tenu du 9 au 12 février à Brest. Surpêche, verdissement du transport et pollution plastique figurent parmi les sujets qui ont été discutés.

Des dizaines de scientifiques estiment dans une étude publiée par la revue de l’Académie nationale des Sciences des Etats-Unis (Pnas) que le nombre total d’espèces serait d’environ 73’300, soit 14% de plus que les 64’100 espèces d’arbres déjà répertoriées. Leurs estimations s’appuient sur une base de données plus complète et une méthode statistique plus avancée que les études précédentes.

Le nucléaire figure désormais dans le classement des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement. Cette décision de la Commission européenne était attendue par la filière nucléaire et par la France notamment mais elle est aussi largement critiquée. Dans un tel contexte, une alternative pour un nucléaire plus propre serait bienvenue.

Le lac d’Annecy servait de déversoir aux égouts des villes alentours avant de bénéficier d’une politique ambitieuse de dépollution menée depuis plus de 60 ans, qui a permis sa restauration. Mais les menaces sont nombreuses et nécessitent la vigilance de ses défenseurs.

Le WWF n’est pas la première organisation caritative à réévaluer sa position sur les crypto-dons. En 2021, Greenpeace a cessé d’accepter les dons en bitcoins après sept ans, suivi par Les Amis de la Terre. Les organisations à but non lucratif Mozilla et Wikipedia ont également reconsidéré leurs stratégies de dons en crypto-monnaies pour des raisons liées au changement climatique.