The Conversation a publié une étude sur le site Nature Food qui analyse les données alimentaires de 55 000 personnes et établit un lien entre ce qu’elles mangent et boivent et cinq mesures clés : les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation des terres, l’utilisation de l’eau, la pollution de l’eau et la perte de biodiversité. Le constat: les végétaliens n’ont que 30 % de l’impact environnemental du régime alimentaire des mangeurs de viande.
Sachant que le système alimentaire est responsable d’environ 30 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, de 70 % de l’utilisation de l’eau douce dans le monde et de 78 % de la pollution de l’eau douce, les conclusions de cette étude sont cruciales. Environ trois quarts des terres libres de glace de la planète ont été affectées par l’utilisation humaine, principalement pour l’agriculture et les changements d’affectation des terres tels que la déforestation, qui est une source majeure de perte de biodiversité.
Si les habitudes alimentaires sont en effet très ancrées, une transition vers des régimes alimentaires plus végétaux aurait un impact significatif sur la réduction des émissions de GES et l’amélioration de la santé.