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Fast fashion-Mode-Travailleurs-Travailleuses
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Dans un récit percutant un ouvrier d’une usine de vêtements en Malaisie décrit en détail, heure par heure, la dure réalité à laquelle sont confrontés les travailleur·euse·s de l’industrie de la fast fashion. L’article met en lumière les nombreux licenciements, les cas de vol de salaire et les conditions de travail éprouvantes de ces travailleur·euse·s qui s’efforcent de répondre à la demande sans cesse croissante de vêtements bon marché de la part de marques avides de profits.

L’histoire suit Robin, qui a été attiré par une opportunité d’emploi grâce à de fausses promesses. S’attendant à un emploi de bureau impliquant du travail sur ordinateur, Robin a été confronté à une réalité totalement différente à son arrivée à l’usine en Malaisie. Son passeport lui a été confisqué et il a été affecté à un poste de travail rudimentaire, sans ordinateur ni équipement de bureau. Il est obligé de vivre dans une pièce exiguë avec des dizaines de lits superposés.

La récession mondiale et la pandémie de COVID-19 ont aggravé la situation, avec des annulations massives de commandes et des licenciements laissant les travailleur·euse·s lutter pour leur survie. Bien que certaines marques aient promis des améliorations, l’autorégulation de l’industrie et les lois en place se révèlent insuffisantes, priorisant la réputation des marques plutôt que la sécurité des travailleur·euse·s.

Nous ne pouvons pas continuer à ignorer la réalité derrière l’industrie de la fast fashion, il est urgent d’améliorer les conditions de travail, de renforcer drastiquement la règlementation et de responsabiliser davantage tous les acteur·rice·s tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Atmos (EN)